L'écotourisme s'est développé dans la foulée du mouvement environnemental qui apparait au début des années 1970. L'intérêt croissant du public pour les voyages orientés vers le plein air, couplé avec la croissante insatisfaction envers le tourisme de masse, montre à l'industrie du tourisme qu'il y a une place pour l'écotourisme.
Contribuer au bien-être des populations locales
Budowski est le premier à évoquer le concept d'écotourisme en 1976. Dans son article « Tourism and Environmental Conservation », il reconnait que la relation entre le tourisme et l'environnement naturel tend à être conflictuelle, mais que le potentiel existe pour une relation basée sur les bénéfices mutuels.
En 1992, dans la mouvance du développement durable, la Société internationale d’écotourisme est la première organisation à définir d’une manière acceptable l’écotourisme : « L’écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales. »
Un tourisme favorable à l'environnement
Aujourd’hui, il n'y a pas de définition universelle de l'écotourisme, généralement considéré comme un « tourisme favorable à l'environnement » ce qui, sur un plan pratique, est diversement interprété selon le pays. Les principes inhérents à l’écotourisme minimisant l’impact du tourisme sur certains territoires ne sont pas toujours respectés ou différemment interprétés... Ce qui reviendrait à dire que l'écotourisme devient un concept ambigu qui, selon le point de vue adopté, se définit comme une activité, une philosophie ou une stratégie de développement.
La journée mondiale du tourisme responsable
Chaque année en France est organisée La Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable qui a pour objectif de mobiliser et de sensibiliser au niveau international l’ensemble des acteurs du secteur du tourisme (professionnels, gouvernements, ONG nationales et internationales), à l'intérêt du concept de Tourisme Responsable.
Pourtant, le principe de l'écotourisme est simple et attrayant. Il doit se pratiquer dans la nature, au contact des populations locales, hors des zones trop fréquentés, en petits groupes et au sein de petites structures. L’idée est aussi de valoriser des zones naturelles ou des sites culturels menacés et de participer au développement de l’économie locale. Il appartient au voyagiste de sensibiliser ses clients à cette démarche, ces futurs visiteurs et acteurs de leur voyage, qui eux, n'auront aucune autre contrainte que le vrai dépaysement !
Parmi la multitude de propositions d’adhésions à ce concept, une charte pour découvrir autrement m’a interpelée et vivement intéressée, celle de VVE l’association des voyageurs et voyagistes éco-responsables. blog.voyages-eco-responsables.org-les-chartes
V V E regroupe divers adhérents tous engagés dans une large réflexion sur la problématique du Tourisme Responsable, l’Heure Vagabonde est fière d'en faire partie : http://www.vve-ecotourisme.com/qui-sommes-nous/l-heure-vagabonde/
VVE est également organisatrice du 1er Forum National du tourisme Responsable.
http://www.vve-ecotourisme.com/